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"Quais de Saône - Lyon" (20 x 20)

Lorsque Lyon vous tient, avec ses vestiges et ses chuchotements, ses ruelles glissantes, ses rigoles, ses cours, ses dômes, ses clochers... Lorsque Rabelais et ses pairs vous prennent pas la main, lorsque votre imagination dérive sur le Rhône et sur la Saône en léchant les quais habillés de neuf et ceux usés par le temps, vous vous asseyez au pied d'une tour cristalline et vous écoutez la ville s'étirer.

"Rue St Jean - Lyon" (65 x 54)

Dans le quartier Saint Jean, le visiteur déambule dans des rues étroites et colorées, scrute les murs des cours intérieures dignes des palais florentins dans l'espoir de voir l'ombre du passé s'animer et se perd au plus sombre des traboules comme dans les entrailles d'une chimère endormie. Place Neuve, Saint Jean Baptiste nous protège et, le soir, enfin, la rue calme nous appartient dans un silence éclairé.


"Hôtel Dieu - Lyon" (20 x 20)

A la nuit tombante, l'Hôtel Dieu quitte son habit de tristesse pour plonger dans le Rhône le reflet de son dôme majestueux.

"Les jardins du rosaire - Lyon" (75 x 54)

Lorsque le matin parfumé des jours d'été se pose sur les jardins et caresse vos épaules, lorsque les roses et les bleus chassent l'ombre et que les buissons encore tout engourdis de la nuit vous laissent avec indifférence, faire crier les graviers du chemin sous vos semelles maladroites...au détour d'un raidillon glissant, vous distinguez la ville à vos pieds, vous frissonnez d'aise et vous priez.

"Le Belem" (65 x 54)

Il s'étire de la proue à la poupe, toutes voiles dehors. Ses trois grands mâts craquent au rythme de la houle, griffent le ciel et chassent les nuages. A l'horizon il s'impose sans bruit.

"Le Mont par temps gris" (80 x 80)

A marée basse et par temps gris, le Mont se dissimule et nous hypnotise dans son écrin de sable blanc. Ses rivières ensorceleuses et brillantes serpentent, se déplacent et nous invitent à écouter la plainte lancinante des marins disparus, le souffle régulier des pèlerins en marche, le cri des mouettes affamées, le bâillement des coquillages et le clapotis léger de la marée montante.

"La leçon dans le Lubéron"

(130 x 0,97)

Le courroux de mon père ne pesait pas sous la caresse du soleil, le parfum entêtant des lavandes, le chatouillis des hautes herbes sur mes jambes, la masse impressionnante du grand mur...et, pourtant, il est resté gravé.

"L’arbre de vie, ou la samaritaine au puits" (100 x 100)

La misère est dans notre monde, la misère est dans notre paysage, la misère est dans notre vie...

En haut de l'arbre, les bourgeons se multiplient.


"Volume de soie rouge" (80 x 80)

Les étoffes sont intemporelles, lorsque des métiers elles sortent et s'enroulent, mates ou brillantes, sans aucun motif, sans guirlande, sans palmette ni couronne, sans scène de jeux, de chasse, d'amour ou de guerre...juste le fil et la trame, croisés, noués, enroulés, habillant l'espace.

"Nœud de soie" (130 x 97)

Satinée, brillante, brodée, la soie nouée nous impose ses entrelacs et ses perspectives.

"Les Pélerins" (60 x 60)

Il faut visiter le Mont St Michel avec l'âme d'un pèlerin, arriver par derrière, avoir la joie d'emprunter son chemin de sable mou et odorant, frissonner devant Tombelaine, traverser le Couesnon et la Sélune et marcher encore jusqu'au rocher sombre et abrupt sur lequel se dresse fièrement l'abbaye. Quelques pas encore et vous recevrez des ailes pour entreprendre son ascension par des rues glissantes et des escaliers sans fin. Vous arriverez en haut avec une béate satisfaction dans l'attente d'une récompense du maître des lieux, mais, vous ne dominez pas, vous êtes tout petit et par le vent violemment secoué puis doucement bercé devant une immensité à vous couper le souffle.

"La mer, l'hiver"

Un bonheur intense nous envahit, lorsque, emmitouflés de pied en cap, nous humons l'air iodé et glacial et que nous fixons dans notre chair ses parfums riches, lorsque nous pataugeons dans les trous d'eau, foulons le varech et lorsque, enfin, nous lui faisons face, saouls et heureux.

"Le Mont et ses moutons de prés salés" (20 x 20)

Lorsque le soleil se laisse enfin apprivoiser, les êtres et la terre se nimbent d'une lumière tiède et orangée.

"Saint Jean et Fourvière" (20 x 20)

A Lyon, certains endroits sont emprunts d'une grande spiritualité. Écoutons Saint Jean et Fourvière nous raconter l'histoire...

"Les grandes marées" (65 x 54)

Déchaînée, furieuse, d'un gris vert où d'un bleu profond, entraînant avec elle sa crête d'écume blanche, elle glisse, roule, casse, broie, creuse le sable et érode la falaise dans un mugissement sans fin.

"Jeux de sable" (65 x 54)

Les vagues n'en finissent plus de miroiter et de rouler pour enfin se fracasser sur les rochers, s'étirer sur le sable et recouvrir nos trésors.


"La passerelle du collège" (65 x 54)

Quelle jolie vieille dame, trait d'union vibrant sous nos pieds, elle défie pour nous le temps et le vent et domine le Rhône impétueux.


"Reine d'un jour" (100 x 50)

Elle ne marche pas, elle glisse. A son passage, on s'écarte, mais pas trop, juste assez pour pouvoir lui frôler le bras ou lui donner un baiser. Le visage et le corps sont légèrement poudrés. Elle est parfaite, sereine, royale et attentive. Malgré le poids de sa robe et le volumineux nuage de tulle blanc retenu par sa petite couronne de roses blanches, elle a la légèreté d'un ange...elle est enfin prête à s'envoler.